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Stagnation des dépenses d’investissement au quatrième trimestre 2019, selon des industriels

7 févr. 2020 Libération

Les dépenses d’investissement auraient connu, au titre du 4ème trimestre, une stagnation selon 53% des industriels et une hausse selon 39%, d’après les résultats de l’édition trimestrielle de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM).

Par branche, ces proportions sont respectivement de 63% et 31% dans “l’agroalimentaire”, de 52% et 42% dans la “mécanique et métallurgie”, de 45% et 49% dans le “textile et cuir” et de 39% et 47% dans la “chimie et parachimie”. Ces dépenses auraient été financées à hauteur de 82% par des fonds propres et pour 15% par crédit, précise la note, faisant savoir que pour le prochain trimestre, 58% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 35% une hausse, rapporte la MAP.

La note fait également ressortir que les coûts unitaires de production se seraient accrus au T4-2019 et ce, dans l’ensemble des branches d’activité, à l’exception de la “mécanique et métallurgie” où ils auraient plutôt reculé.

Par composante, la hausse des coûts unitaires de production serait principalement liée, selon les entreprises, au renchérissement des coûts des matières premières, ajoute la même source.

Concernant la situation de la trésorerie, elle a été jugée “normale” par 78% des industriels et “difficile” par 17%. La proportion des entreprises indiquant une situation “normale” a été de 80% dans la “chimie et parachimie” et “l’agro-alimentaire”, de 70% dans la “mécanique et métallurgie” et de 56% dans le “textile et cuir”.

La note souligne, en outre, que près du tiers des industriels dans le “textile et cuir” et dans la “mécanique et métallurgie” qualifient leur situation de trésorerie de “difficile”.
Pour ce qui est de l’accès au financement bancaire, il a été jugé “normal” par 76% des chefs d’entreprise et “difficile” par 20%.

Par branche, il a été qualifié de “normal” par 93% des industriels de la “chimie et parachimie”, par 80% de “l’agroalimentaire”, par 72% du “textile et cuir” et par 35% de la “mécanique et métallurgie”.

En revanche, 23% des entreprises dans le “textile et cuir” et 65% dans la “mécanique et métallurgie” l’ont qualifié de “difficile”.

Au T4-2019, le coût du crédit aurait été en stagnation dans toutes les branches, relève BAM, soulignant que la part des industriels indiquant une hausse du coût du crédit a atteint 15% dans le “textile et cuir” et 14% dans la “mécanique et métallurgie”.

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