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Homologation par le Brésil de Morocco Foodex , une opportunité pour les exportateurs marocains

27 août 2021 Libération

Les rapports maroco-brésiliens, notamment les échanges économiques et commerciaux des deux pays, pourraient constituer un modèle de partenariat ouvert, intégré, fructueux et surtout basé sur le principe gagnant-gagnant.

C’est également un exemple tangible de la réussite, dans le nouvel ordre économique mondial, de l’orientation dialogue Nord-Sud.

En effet, les échanges commerciaux entre le Maroc et la première économie sud-américaine se distinguent par une croissance vertigineuse et une régularité sans failles, ouvrant par leur détermination et leur volonté de toujours aller de l’avant, la voie vers la construction de canaux et ponts incontournables entre l’Afrique et l’Amérique du Sud.

Dans ce contexte, l’homologation par le Brésil de « Morocco Foodex », établissement public autonome de contrôle et de coordination des exportations, placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, constitue une réelle opportunité pour les exportateurs marocains car cela permettra de les encourager et de renforcer leur compétitivité auprès du Brésil.

A titre d’exemple, l’exportation de boissons, d’huiles d’olives et d’huiles de grignons d’olives vers ce pays n’est plus tributaire d’une homologation par un laboratoire du pays sud-américain, après l’inclusion de « Morocco Foodex » au système d’enregistrement des organismes et laboratoires étrangers (SISCOLE), comme l’ont indiqué à la MAP la Chambre de commerce arabo-brésilienne et l’ambassade du Maroc au Brésil.

Concrètement, « cela signifie que lorsque ces produits arrivent du Maroc dans les ports brésiliens, ils n’ont plus besoin d’attendre un rapport d’un laboratoire brésilien pour être autorisés à entrer dans le pays », explique ladite Chambre de commerce.

Pour Hugo Caruso, coordinateur général de la qualité des végétaux au secrétariat de l’agriculture et de la défense de l’élevage (SDA) au ministère brésilien de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Approvisionnement alimentaire, cette nouveauté « facilite les importations, permettant plus de compétitivité, car le processus d’importation devient plus rapide».

A ce propos, il est à noter que certains aliments ont besoin d’un rapport pour l’autorisation sur le marché brésilien avec des informations sur les exigences du Brésil pour homologuer le produit sur son marché.

Dans le cas des huiles d’olives, l’une des informations à inclure est le niveau d’acidité qui doit se situer dans les paramètres établis par la réglementation brésilienne.

Rappelons que les exportations marocaines vers le Brésil ont atteint plus de 574 millions de dollars au premier semestre de cette année, soit une hausse de 13,91% par rapport à la même période en 2020.

Au cours des six premiers mois de 2021, le Maroc a dégagé un excédent commercial de près de 364 millions de dollars avec la première économie sud-américaine, en hausse de 55,28% par rapport à l’année dernière.

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