Contrairement à ce que l’on pense, les banques pâtissent de la morosité de la conjoncture. Les impayés des entreprises s’élèvent à 40 milliards de DH. Avec un encours de 361 milliards de DH de crédits accordés aux entreprises non financières privées, le taux de défaut se situe à 11 % contre une moyenne générale autour de 8 %.
Le comportement des créances en souffrance a une répercussion sur la production de nouveaux crédits. En dehors des TPME, les difficultés de plusieurs grandes entreprises ont fortement contribué à l’augmentation des créances en souffrance.
Le manque de vigueur de la croissance et l’exacerbation des mauvais comportements de paiement polluent le climat des affaires. Parmi ceux qui en ressentent les effets, il y a les banques dans la mesure où les entreprises ont de plus en plus de mal à honorer leurs échéances. Leurs impayés s’élèvent à 40 milliards de DH, rapportent plusieurs journaux de la place.
Un taux de défaut élevéAvec un encours de 361 milliards de DH de crédits accordés aux entreprises non financières privées, le taux de défaut se situe à 11 % contre une moyenne générale autour de 8 %. Le taux d’impayé est contesté par certaines agences de notation. Elles estiment que cela ne reflète pas totalement la réalité, sous-entendu qu’il est plus élevé que ce qui est annoncé. Cela avait soulevé de vives critiques dans le secteur notamment de la part de Bank Al-Maghrib qui avait sollicité des explications auprès des agences concernées.
Les TPME premières pénaliséesEn dehors de la population des TPME, les difficultés de plusieurs grandes entreprises ont fortement contribué à l’augmentation des créances en souffrance. Un gros dossier qui tombe peut créer plus de secousses dans le secteur que 500 TPME par exemple.
Pour finir, la situation n’est pas vraiment alarmante pour le moment. Les impayés sont plutôt bien couverts par des provisions même si la situation varie selon les banques. Malgré un contexte plus difficile, elles arrivent à bien préserver leur rentabilité.